La construction du schéma directeur du numérique de l'Université de Lille a about à la définition de priorités stratégiques de la politique numérique, alignées sur la stratégie de l'établissement, formalisée dans le cadre de l'auto-évaluation HCERES.
7 priorités stratégiques de la politique numérique
- Moderniser et rationaliser le système d'information de l'université afin de le rendre plus robuste, et plus agile et l’aligner sur les besoins des usagers
- Renforcer la sécurité des données et des flux d'information afin de mieux protéger le patrimoine informationnel de l'université et de se conformer aux exigences réglementaires.
- Améliorer l'expérience numérique des étudiants et des personnels en proposant des services numériques plus intuitifs, plus accessibles et plus en phase avec leurs besoins.
- Conforter la souveraineté numérique de l'université en favorisant le recours à des solutions libres et open source et en limitant sa dépendance vis-à-vis des grands éditeurs privés extra-européens. Pour exemple, certaines solutions logicielles comme la suite Adobe, LabVIEW, Matlab subissent régulièrement des augmentations de tarifs, ou le coût de la solution Zoom a doublé en 5 ans, et il est donc préférable de rationnaliser le recours à des éditeurs de services numériques extra-européens.
- Promouvoir la culture numérique au sein de l'université en accompagnant l'utilisation des outils numériques dans les pratiques d'enseignement, de recherche et de gestion.
- Intégrer les fonctions, outils et cadres de références des différentes structures qui composent l'université afin de créer un ensemble cohérent et harmonisé.
4 défis à relever
L'application des priorités stratégiques de la politique numérique va de pair avec des défis de taille :
- Surmonter la complexité d’un système d’information hérité de la fusion des différents établissements et marqué par une hétérogénéité des outils et des pratiques. Il s'agira d'homogénéiser le système d'information et des pratiques associées.
- Optimiser l’utilisation des ressources humaines et financières, afin de renforcer la capacité de l'université à mener à bien ses projets de transformation numérique.
- Consolider une culture de la gestion de projet, encore jeune au sein de l’établissement.
- Renforcer la gouvernance du numérique, afin de mieux coordonner les projets et de garantir une vision globale et stratégique.